Le Journal de Bridget Jones

De parole de lectrices, le best-seller d’Helen Fielding, « Le journal de Bridget Jones », c’est leur journal. Bridget, c’est elles ! Et de parole de spectatrices, l’adaptation cinématographique, risque de faire naître de nouvelles Bridget. Parce que « La Jones », diva des gaffes et kamikaze de l’amour, est précisément l’archétype de la célibataire trentenaire moderne, une femme indépendante et conquérante mais aussi une grande fille fleur-bleue-nuits-blanches aussi peu sûre d’elle qu’elle laisse paraître le contraire. L’héroïne romanesque et son aréopage ont vu le jour, en 1995, dans les colonnes d’un quotidien britannique. Aussi, outre-Manche, le casting fut largement commenté. Hugh Grant en parfait salaud : good choice ! Colin Firfth en vrai sentimental et faux méchant : great ! par contre la Texane Renée Zellweger dans le rôle titre : shocking ! Aujourd’hui, finalement, tout le monde s’accorde à dire que l’Américaine, après son régime grossissant et ses cours de diction anglaise, incarne à merveille l’héroïne dynamico-lymphatique de cette adaptation très réussie. Et comme le best-seller a une suite, il est fort à parier que le blockbuster en aura une aussi.

Les aventures comico-sentimentales d'une "célibattante" trentenaire. Elle s'appelle Bridget Jones et a deux ambitions dans la vie : perdre du poids et trouver le grand amour. Tandis que ses amis, Jude, Sharon et Tom, ne cessent de lui prodiguer des avis aussi inutiles que désesperés, Bridget hésite entre deux prétendants : son patron, le charmant et sexy Daniel Cleaver et Mark Darcy, un vieil ami de la famille qui lui a paru de prime abord ennuyeux et distant.

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