Chabrol est connu pour son humour particulier, et il ne déroge pas à sa légende.

C’est le premier film de Laura Smet que je vois, je ne peux donc pas préjuger de la qualité de son jeu par rapport aux souhaits du réalisateur, mais la prononciation façon théâtre forcée jusqu’à la caricature dérange tout au long du film, déclenchant même quelques rires dans la salle pour des scènes normalement loin de la comédie.

J’ai beaucoup apprécié par contre le personnage de la sœur ado du héros, étincelle de naturel (certes rebelle) dans un monde de non-dit, très gris, étrange, décalé.

A retenir également, la construction au millimètre de l’intrigue, tous les éléments rencontrés depuis le générique de début s’agençant parfaitement dans le dénouement surprise de la fin.

Très difficile de mettre une note, puisque les inconditionnels de Chabrol vont l’adorer (5) et ses détracteurs ne vont pas changer d’avis (2). Alors, pour ceux qui ne connaissent pas ? Allez, 4, la diction de Laura n’est quand même pas aussi insupportable que celle de Lou Doillon dans Blanche.