Impossible de ne pas comparer ce film avec Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, et c’est cette parenté évidente qui est presque son seul défaut.

Presque, car pour ma part j’ai trouvé la tonalité des couleurs un peu forcée, le sépia c’est sympa mais il ne faut pas en abuser.

A part ces deux bémols, Un Long Dimanche… a toutes les qualités qui avaient contribué au succès du Fabuleux Destin…

A savoir, une pléiade de seconds rôles, une alternance réussie de rires, larmes et images chocs, du rythme, une histoire qui se tient, et une héroïne charismatique.

En plus, on a une dénonciation efficace de la guerre en général à travers le cas particulièrement édifiant de la boucherie de 14-18, marquée par l’archaïsme de généraux napoléoniens pas du tout adaptés (JCVD : aware) aux armes modernes.