Ce deuxième épisode est tout aussi réussi que le premier, et sort agréablement du lot des grandes productions de films d’actions américains.

A part la dernière poursuite en voitures, un peu longue, on ne s’ennuie pas grâce à un rythme soutenu, des rebondissements tout sauf convenus, et des situations qui restent crédibles si on intègre le facteur temps implicite.

Contrairement à James Bond, pas de gadgets dans tous les sens, pas de champagne et pas de top-models, mais un monde sans pitié, froid et calculateur, bien plus proche de la réalité.

Plus que les luttes intestines à la CIA, les flash-back sur les précédentes missions de Jason Bourne sont un vrai appel à la lucidité et à l’analyse de certains faits-divers que les journaux nous servent régulièrement sans recul. Difficile d’ailleurs de ne pas sombrer dans la paranoïa tellement cela paraît facile de supprimer ‘proprement’ n’importe quelle personnalité gênante…