![]() |
|
![]() |
|
Peut-être pour éviter de sombrer dans un désespoir à la Houellebecq, la caricature est partout dans ce huis clos. Ce n’est pas outrancier, mais toutes les situations, tous les détails sont accentués à l’extrême pour détendre l’atmosphère.
Et heureusement, car la liste des éléments de base ne fait pas sourire : appartement fouillis, jeune fille mal dans sa peau, informaticien rigide et mal habillé (ah, ce gilet marron…), et les rares vues sur l’extérieur nous montrent des toits gris sous un ciel de novembre.
Au milieu de tout ça, il y a donc Marina Fois et Julien Boisselier, qui pour un premier rendez-vous ne vont nous épargner aucune gaffe et situation délicate, avec en prime des dialogues très pointus.
En point d’orgue l’un nous gratifie d’une chorégraphie mémorable, et l’autre d’une chanson digne de la fameuse ‘ingénieur informaticien, je suis, ingénieur informaticiennnn, j’aime les ordinateurs, windows 98, …’