Les efforts d’Ashton Kutcher pour sortir de l’image de comique que lui a apporté son rôle dans That 70’s Show sont couronnés de succès en un seul film (dont il est le co-producteur).

Le scénario fait preuve d’une certaine originalité dans le traitement des paradoxes temporels, alors même que l’histoire fait immanquablement penser à Retour Vers Le Futur, avec un petit quelque chose d’Un Jour Sans Fin.

Mais là où ces deux films jouaient la carte de la comédie, L’Effet Papillon enfonce les portes du réalisme pour justifier les tribulations du héros.

Et c’est peu dire que les situations dans lesquelles il se trouve sont motivantes pour le forcer à en sortir, et filmées de façon très efficaces. C’est d’ailleurs l’occasion de mettre de grandes claques à la société américaine, ce qui excuse pour une fois le traitement standardisé de la fin (ça finit pas forcément mal, et l’autoroute vers un second épisode est ouverte).

Un dernier grand mérite à ce film est le plaisir qu’on a à en parler en sortant de la projection, ce qui fait d’ailleurs ressortir la grande cohérence des évènements.