Comme trop souvent avec les films américains, j’avais quelques craintes sur l’intérêt du film après avoir vu trop souvent la bande-annonce.

Heureusement, le rythme est suffisamment entraînant pour ne pas rester sur une mauvaise impression à chaque fois qu’une des scènes de la bande-annonce passe à l’écran. Et la qualité des images aide à s’immerger dans ce rêve éveillé, un peu à la façon d’Amélie Poulain.

On passe donc un bon moment à suivre le fils du héros démêler le réel des histoires fabuleuses racontées par son père. On reste en haleine pour savoir où se trouve le lien entre le vieil homme malade et son passé, en essayant de deviner pour chaque histoire quelle est la part de vérité, quels éléments ont été enjolivés et dans quel sens.

Et une fois n’est pas coutume, le film peut continuer après la séance, en essayant de cerner le message que Tim Burton a voulu faire passer (la vie est belle ? , le bonheur est dans l’imaginaire ?, il faut voir le bon côté des choses ?, la vérité est ailleurs ? …), et en imaginant comment raconter notre journée façon Big Fish.