N’ayant pas vu Le Cercle Des Poètes Disparus (si, c’est possible !), je ne peux pas vraiment comparer et apprécier les originalités de Mona Lisa. Cependant, plus que la critique d’un système éducatif archaïque, le sujet principal ici est la condition féminine.

Et sur ce point, on ne peut que constater la bonne tenue du film, qui réussit le tour de force de faire ressentir la misogynie régnant à l’époque aux États-Unis (le film se situe dans les années cinquante) tout en ne prenant pas partie sur ce que devrait être l’idéal de vie des femmes.

En suivant trois héroïnes, l’une (Julia Roberts) revendiquant son indépendance, les deux autres (Kirsten Dunst et Julia Stiles) hésitant à suivre son exemple ou rester dans le modèle de femme au foyer préconisé par leur communauté, le film fait finalement l’apologie du libre arbitre.

Et, notamment à travers les (excellents !) clichés des publicités de l’époque, on se rend bien compte en comparant avec nos publicités que ce n’est toujours pas gagné.