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... Vu par Jean-Luc, membre des C.C.C. ... | ![]() |
Une
des prouesses de Georges Clooney en tant que réalisateur, est d’avoir réussi
à marquer la différence entre la part vérifiable de cette autobiographie (la
montée en puissance du producteur de jeux tv) et ce qui reste sujet à caution
(son ‘hobby’ de tueur pour la CIA), de façon complètement fluide et sans
artifice. Tout est affaire de détails, dans les couleurs, les dialogues, les
costumes, qui se caricaturent imperceptiblement pour les scènes ‘CIA’, ce
qui permet à Clooney de rester ‘impartial’ dans sa reconstitution
(j’entends par là qu’il n’a pas eu besoin de faire précéder chaque
passage polémique d’un effet ‘attention ceci n’est peut-être pas
vrai’).
Associé
au côté kitsch amené inévitablement par l’époque sixties – seventies,
ainsi qu’aux délires (malheureusement encore bien vérifiable sur nos petits
écrans) des différents jeux inventés par Chuck Barris, on a parfois
l’impression d’avoir affaire à un élève turbulent de David Lynch.
L’ensemble
de la distribution est excellente, en particulier Drew Barrymore et Julia
Roberts qui sont confondantes de naturel pour l’une et de sophistication pour
l’autre, et certains extraits d’émissions tv valent à eux seuls le déplacement :
la performance d’Elvis pour n’en citer qu’un.
Côte JC : VVV
Côte Jules César 2003 :
Par ordre croissant d'intérêt :
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Morituri te salutant | N'y allez pas ! |
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