... Vu par Jean-Luc, membre des C.C.C. ...

 

L'histoire : le parallèle entre deux histoires d'amour, l'une au XIXème siècle, l'autre à notre époque, le tout en Angleterre.
Grâce au conservatisme de nos amis british, on a que très rarement l'impression de regarder un film 'à costumes', et pourtant les deux époques sont très bien marquées, sans avoir besoin d'utiliser le noir et blanc ou autres artifices. Ce qui est bizarre, c'est que la différence la plus marquante se trouve dans les relations homme-femme, alors que le côté romanesque du film s'appuie sur le postulat contraire : 200 ans ont passé mais rien n'a changé ?
Les atmosphères typiques de la bourgeoisie victorienne d'un part, du monde universitaire d'autre part, sont bien rendues, mais il manque quelque chose pour ne pas remarquer les stéréotypes et les effets narratifs. Le plus flagrant est la fameuse tignasse blonde de Gwyneth Paltrow, qui passe tout le film en chignon en ayant bien pris soin de nous dire (ainsi qu'à ce grand nigaud d'américain belle gueule pas rasé) dès le début que c'est à cause de son ex-copain. Comme il n'y a aucun autre indice romantique direct entre eux, l'inévitable happy-end où il lui dénoue ses beaux cheveux blonds tombe à plat (surtout que personnellement, je la préfère en chignon dans ce film !).
Rien à dire sur la BO, doit-on en déduire que les poètes anglais n'aiment pas la musique ? ;-)

 

Côte JC : V

 

Côte Jules César 2002 :

Par ordre croissant d'intérêt :

Morituri te salutant N'y allez pas !
V Veni S'il n'y a rien d'autre...
VV Veni, Vidi Du bon cinéma.
VVV Veni, Vidi, Vici A ne pas rater ! !

 

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