Battle Royale

BATTLE ROYALE

2000. 1h53. AVENTURE JAPONAISE EN COULEURS

DE KINJI FUKASAKU

AVEC TAKESHI KITANO, FUJIWARA TATSUYA, MAEDA AKI, YOSHIO AKAMATSU, KEITA LIJMA, TATSUMICHI OKI, TARO YAMAMOTO, MASANOBU ANDO...

- Interdit aux moins de 16 ans -

Au Japon, dans un futur proche, une loi est promulguée : la Battle royale. Chaque année, une classe de collégiens, tirée au sort, se retrouve sur une île déserte avec rations de survie et armes. Le but de ce grand jeu collectif : s’entre-tuer jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un. Le droit de vivre, ça se mérite, comme l’annonce aux adolescents effarés le professeur Kitano, dont le rictus entre sourire et grimace fait froid dans le dos. Cette loi est censée répondre à la négligence et au laxisme parental et promouvoir des adultes psychologiquement costauds. Les adolescents réagissent de différentes manières : certains, affolés, tirent sur tout ce qui bouge, d’autres tentent une action solidaire ou se suicident, d’autres encore laissent libre cours à leur instinct meurtrier... Une île, une lutte pour sa survie, un « moi d’abord » : ça vous rappelle une émission télé peut-être ? En fiction, traité par Kinji Fukasaku, cela prend une tournure totalement cauchemardesque. La violence, brute et effrayante, et l’humour noir se mêlent dans cette parodie de jeu vidéo ultra sophistiqué qui est aussi une fable sur la lâcheté d’une société fascisante.

Dans un avenir proche, les élèves de la classe B de 3ème du collège Shiroiwa ont été amenés sur une île déserte par une armée mystérieuse. Un adulte surgit tout à coup devant eux : leur ancien professeur Kitano. Il leur annonce qu'ils vont participer à un jeu de massacre dont la règle consiste à s'entretuer. Seul le dernier des survivants pourra regagner son foyer. Kitano leur présente deux nouveaux élèves très inquiétants. Des coups de feu retentissent pour convaincre les incrédules. Selon la loi de réforme de l'éducation pour le nouveau siècle, ce sacrifice permettra de former des adultes sains. Abandonnés chacun à son sort avec de la nourriture et une arme, les adolescents disposent d'un délai de trois jours pour s'entretuer. Pour empêcher toute tentative d'évasion, ces derniers portent autour du cou un collier explosif qui se déclenche à la moindre désertion.